Depuis plus de cinq cents ans, la dinde occupe la première place dans les menus de No‘l du monde entier. Savoureuse, dodue, digeste et peu grasse à condition de bien savoir la préparer et l'accompagner.
Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, la dinde est une viande maigre. Le gras vient de la peau à retirer puisqu'elle est imprégnée de l'huile à rôtir et de la farce constituée de lard ou de chair à saucisse.
Une cuisse ou un filet de cette volaille rapportée d'Amérique par les conquérants espagnols en 1492 a même l'avantage de séjourner moins longtemps dans l'estomac à moins que celui-ci ne soit encombré par les 40% de matières grasses du foie gras servi en entrée.
Quelques tranches de saumon fumé à ce moment-là sont préférables avec leur 15%, soit l'équivalent d'une viande mi grasse comme le hamburger.
La fameuse bûche à la crème au beurre met généralement un point final au repas de Noël dont la digestion risque ainsi d'être lourde et difficile.Certes, une fois n'est pas coutume.
Claude-Yves Reymond