Giscard. Un droit que Valéry accorda à la confiserie Wuthrich le 1er décembre 1993. S’ensuivit un fabuleux « D’Estaing » pour cette friandise exclusive dont plus d’un tiers de la production est exportée dans le monde entier.
Toutes les deux semaines, c’est donc un branle-bas de combat dans le laboratoire pour répondre à la demande. Le confiseur et son équipe s’attellent à la préparation des « Giscard » en version chocolat au lait ou en façon noir. Le processus dure plus 4 jours pour le craquant de la coque, la douceur du caramel, le moelleux de la ganache et la subtile tuile de nougatine en guise de couvercle.
Des chiffres de production ? Chut ! Ce succès fait des jaloux. La discrétion naturelle d’Egon Kopp, le propriétaire actuel de Wuthrich au 11 de l’avenue Juste-Olivier, (www.wuthrich.ch/) le pousse également à taire le nom des célébrités appréciant cette douceur dont on dit qu’elle est addictive. Quel bonheur !
Claude-Yves Reymond