Sa programmation en 2023 sera consacrée à célébrer la richesse de sa collection qui figure comme l’une des plus importantes en art contemporain à un niveau national et international.
Les 30 ans de Carré d’Art marqueront également une nouvelle histoire pour nîmes où l’art contemporain va occuper une place prépondérante dans cette cité au patrimoine historique exceptionnel, mais également à l’identité inscrite dans la modernité.
Prochaine exposition:
LA MÉLODIE DES CHOSES
Regards sur la collection
Expositions du 9 mai au 17 septembre 2023
Cette présentation exceptionnelle permet de découvrir ou revoir des œuvres issues des mouvements apparus dans les années 1960 tel le Nouveau Réalisme et SupportsSurfaces, jusqu’aux propositions les plus contemporaines, mais aussi la peinture française ou allemande des années 80 et la présence d’artistes singuliers.
Le parcours se déroule sur les deux étages du musée.
On y trouve la façon dont figuration et abstraction entretiennent un dialogue toujours renouvelé mais aussi la place du récit dans la fabrique des images et des représentations du monde.
Elle met en lumière la diversité des médiums utilisés dans les dernières décennies: peinture, assemblage, installation, vidéo, performance. Toutes ces œuvres permettent d’inventer de nouvelles relations esthétiques et sensibles au monde qui nous entoure.
Cette sélection est complétée par le regard de 3 artistes de différentes générations liés à l’histoire du musée, Tarik Kiswanson, Suzanne Lafont, Walid Raad.
Tarik Kiswanson traite dans ses créations des questions de déracinement, de transformation, de mémoire et de temps qui sont au cœur de la condition humaine. Son regard sur la collection s’attachera à rendre visible certains axes donnés récemment à celleci, liés à la présence du corps, du mouvement, de l’identité, de la mémoire et des différentes façons d’élaborer un récit. Des problématiques actuelles qui croisent des sujets relevant de l’esthétique et du politique, à travers des propositions d’artistes engagés.
Walid Raad proposera une installation faisant écho à l’histoire du musée, entre fiction et réalité. Il travaille fréquemment à partir d’archives et les multiples récits qui peuvent être construits à partir d’elles.
Suzanne Lafont développe un travail photographique dans un champ élargi, où sont convoquées des références au théâtre, à la performance ou au cinéma. À partir d’un choix d’images appartenant à la collection photographique du musée, sa proposition suggère la vue d’une ville en état de guerre ou d’insurrection, des images urbaines, périphériques qui entourent cette zone focale occupée par le trouble et le danger.
L’exposition de Suzanne Lafont est labellisée Grand Arles Express dans le cadre des Rencontres de la photographie d’Arles.
Comm. & Réd. (K.Arbane) partir-magazine.com